samedi 7 janvier 2012

Souffrance

Je me  déchire en mon cœur, je me recouds moi-même
Ma faiblesse c'est que je m’inquiète pour moi
Et mes cicatrices me rappelle que le futur est réel
Je déchire mon cœur juste pour ressentir mon mal
Je suis juste ivre et me sens de plus en plus mal
Et je ne veux pas être juste seule
Je suis énervée  car  vous êtes là
Aveugle à mon mal
Pourquoi venez vous  pas simplement vers moi ?
Car en vous est canalisé toute ma souffrance
Et je veux qu’on m’ aide à ne pas me détruite
Vous me rendez folle
Et tout ce que je veux dire c'est...
Je me déchire en mon cœur
Ma faiblesse c'est que je m'inquiète
Pour vous qui me lisez
Et mes cicatrices sont mes futures colères
J'ai essayée de vous prévenir par le passé
Mais vous restez sourd à mes avertissements
A contre-coeur
Je vous ferez plonger dans les abimes
Je vous vois plonger dans le gouffre
Mais il serra trop tard pour que vous réalisiez
Que vous vous noyez dans mon enfer
Donc je vous ais  proposé de m’entendre
La compassion est dans ma nature
Demain cela notre dernière entrevue
Je suis désolée mais je veux vous survivre
Je ne veux pas vous aider à me détruire
Mais au moins je peux dire que j'aurai essayée
Je suis désolée pour mes mots
Mais je ne suis que la terre 
Qui souffre
Que vous soyez black, blanc, beur
Pensez-vous avec vos guerres infantiles
Au monde que vous allez laisser à vos enfants ?

jeudi 5 janvier 2012

Mon âme voyageuse


Il est inscrit dessus Âme
De couleur noire
Aux nombres d’années indéfinies
Peu importe une de plus arrivera
Sous le vent d'hiver
De son regard sombre
Elle travaille comme ses compagnes
Au bagne des âmes maudites
La douceur de ses mots
Elle les tire des plaies du roc
Sa gentillesse elle la tire de son corps
Qu’elle a offert en pâture
Aux regards des autres
Sous son regard sombre
Elle n’ira pas quémander
L’aumône d’un sourire à ta porte
Car elle t’offre le sien tout en refusant le tien
Préférant sa seule compagne la solitude
Dans la nuit sombre couleur de son regard
Son nom âme
Signe particulier elle croise ton univers
Ne restant que le temps de t’offrir
Ce qu’elle a à t’offrir
Ceux qui la connaissent
Depuis un certain temps
Vous diront son nom voyageuse
Elle n’est que poussière dans ton univers
Car ce n’est qu’une âme voyageuse
Voyageant d’âme en âme
Sans jamais s’arrêter
En laissant qu’une trace de son passage
En regagnant son univers
Après avoir laissé un signe
De son lieu d’exil


mercredi 4 janvier 2012

Son corps

Son corps simple partition
Déchirée dans vôtre nuit
Sous la baguette magique
Du chef d’orchestre que sont vos mains
En pianotant sous de douces caresses
Du haut de sa nuque au bas de son dos
Sur les touches noires du piano de sa peau
Où vôtre bouche dans son cou susurre
La musique de l’orchestre de son désir
Pendant que ses mains pianotent
Sur les touches blanches
Du piano de vos hanches
Son sang bouillant se mit à couler
De cette belle envie de n’être
Que le simple musicien
Du concert de vôtre nuit en dirigeant ses doigts
Vers l’entrée de vôtre  antre de chef d’orchestre
Lieu de calice source de délices
De petit musicien que qu’il est
Où se croisent ses lèvres et son esprit
En apprenant la partition
Que vous voulez lui faire jouer
Dans vôtre nuit de chef d’orchestre
De n’être rien pour vous
Que le souffle rapide de la voix
Accompagnant la musique
De l’orchestre de vos plaisirs
Où ses notes noires se fondent dans le décor
De vos notes blanches
Dans le creux de son épaule
Mordillant cette partition
De vôtre passion de la musique
Au rythme accélérant
Des notes de vos corps
Dans ce dernier baiser
Où vos notes se mélangent
Sur vos corps fatigués
Dans l’apaisement de son souffle
De petit musicien
Sous votre regard intense de chef d’orchestre
L’extase bonheur d’avoir su jouer
La note grise de l’orchestre de vos plaisirs

mardi 3 janvier 2012

Gouttes


Au hasard d’une nuit
Il est apparut devant vous
Ses gouttes de sel brûlant
Vos yeux de désir
Elles n’attendaient que vous pour danser
Mystérieusement en ruisselant
Sur vos corps en émoi
Dans l’envoûtement qu’elles vous proposent
Aux senteurs alléchantes du plaisir
Ses gouttes
Vous voulez les découvrir et les goûter
Et apprécier tous les plaisirs sur vôtre peau
En parcourant la mer de ses plaisirs
Afin de trouver l’origine de son plaisir
La douceur de ses gouttes
Vous pourrez vous en délecter
Il vous les offre en écrin à vôtre désir
Acceptez-les comme un voyage sans fin
En faisant frissonner vôtre corps
En se mélangeant aux siennes
Vous faisant voguer sur la même mer
En pénétrant au plus profond de lui
Le faisant chavirer
Sur la même mer en furie
Où fatigué vous vous échouerez
Dans les bras l’un de l’autre
Dans un dernier câlin
Où ses gouttes s’évaporant entre vos mains
Laissant place à vôtre rêverie
En vous torturant l’esprit
Voulant les ressentir sur vos lèvres
Jusqu'à l’aube d’une nouvelle nuit

dimanche 1 janvier 2012

Mains de Sade

Dans vôtre nuit la plus maudite
Hanté par son souvenir, vôtre âme voyage
Dans le fantasme des larmes de son plaisir
La délivrance est proche
Où vôtre corps rentrera dans la danse
Sous la musique maudite de Sade
Jouer par ses mains
Sur vos courbes incandescentes
Dans le souvenir de ses baisers voluptueux
Vôtre corps s’envolant dans le cercle de son désir
Le plaisir chante dans vôtre esprit
Pour trouver le plus merveilleux des frissons
Afin de faire sourire
Vôtre corps au petit matin
En révélant la couleur feu de vôtre corps
Par le plaisir donné
Par la danse de ses mains
Sur vôtre corps heureux
En imaginant sa dernière morsure
De ses lèvres dans vôtre cou
Aux frontières de vôtre corps
Dans vôtre nuit maudite
Où vos cris de plaisirs deviennent murmures
Dans le souvenir de ses lèvres sur vôtre peau
Sous la musique maudite de Sade
Jouer par ses mains
Alors vôtre corps s’envole
Dans le souvenir de son corps
En imaginant ses lèvres sur les vôtres
Vers cet oasis de la passion
Tout en mordant vos draps de soie
Sous ce plaisir divin
Sous le jeu solitaire de vos mains de Sade

Buddha Bar