Linceul

Aux premières heures de la nuit

Aux robes maculées de sang

Dans l’hystérie  zébrant le ciel

Des mots sataniques se sont mis à danser

Au sein de vôtre âme

Psalmodiant en l’honneur du dieu du vice

Démon damné de l’église

Entends le sermon de ton corps

Il s’ouvre à toi  et réveille

Les abysses de la nuit béants où vôtre corps dort

Les flammes sulfureuses de l’enfer du plaisir

Ont chauffées vôtre nuit de l’envie

Vous à la peau frissonnante

Qu’on enveloppe du linceul du plaisir

En vous faisant perdre la raison

Du début à la fin de la nuit

Aux heures luxuriantes de vos corps

Ensanglantés des morsures du plaisir

Corps déplaçant vers l’hystérie

Où, souvent, votre corps en appel  danse sur lui

En voyant les larmes de son plaisir dans vos yeux

Enfin vous semblez pouvoir comprendre

Que son univers n’est pas le vôtre

Peut-être un jour pourrez-vous lire son âme

Et vous perdre pour une nuit